Maçon·ne - Un métier d'avenir

Description

Le métier de maçon ou de maçonne consiste à réaliser le gros œuvre d'un bâtiment ou d'une construction de génie civil en mettant en place les fondations, les murs, les cloisons et autres éléments structurels. Les maçon·nes sont des artisan·ne·s qui travaillent avec différents matériaux tels que la pierre, la brique, le béton armé et les éléments préfabriqués. Ils/elles peuvent travailler sur de nouvelles constructions ou sur des projets de rénovation, de modernisation et de réfection de bâtiments résidentiels, commerciaux, industriels ou publics.

En Suisse, devenir maçon·ne peut offrir plusieurs avantages, notamment des opportunités d'emploi stables et rémunératrices dans un marché du travail en constante évolution. Les entreprises de construction suisses sont reconnues pour leur qualité et leur efficacité, ce qui garantit un environnement de travail stimulant pour les maçons et les maçonnes. De plus, les maçon·nes suisses bénéficient d'une formation professionnelle rigoureuse et de programmes de perfectionnement tout au long de leur carrière, ce qui leur permet de maintenir leurs compétences à jour et d'élargir leurs connaissances. Enfin, le travail de maçon·ne est un métier physique et pratique, ce qui permet aux travailleur.euse.s de développer des compétences manuelles et de travailler en équipe, offrant ainsi des opportunités de développement personnel et professionnel.

Aptitudes requises

  1. La capacité à comprendre des concepts abstraits : Les études de maçon·ne comprennent l'apprentissage de concepts de base tels que les principes de la physique, les mathématiques et la lecture des plans. Les étudiant·e·s doivent donc être capables de comprendre et de manipuler ces concepts.
  2. La capacité à résoudre des problèmes : Pour faire l'apprentissage de maçon·ne, la résolution de problèmes liés à la conception et à la construction de structures, est nécessaire. Les apprenti·e·s doivent être capables de trouver des solutions créatives et efficaces aux problèmes qui se posent.
  3. La capacité à travailler de manière autonome : Les apprenti·e·s doivent être capables de gérer leur temps de manière efficace, de planifier leur travail et de travailler de manière autonome.
  4. La curiosité intellectuelle : Les apprenti·e·s doivent être curieux·ses et motivé·e·s pour en apprendre davantage sur les processus de construction et les techniques de maçon·ne. Ils/elles doivent être prêt·e·s à apprendre de nouvelles compétences et à rester informé·e·s des dernières tendances et technologies de l'industrie de la construction.
  5. La persévérance : L'apprentissage de maçon·ne peut être exigeant, et les apprenti·e·s doivent être prêt·e·s à persévérer malgré les obstacles et les défis qui se présentent.
  6. La capacité à communiquer efficacement : Les apprenti·e·s doivent être capables de communiquer efficacement avec leurs pairs, leurs professeur·e·s et les professionnel·le·s du secteur de la construction. Cela comprend la capacité à écouter, à poser des questions et à fournir des informations de manière claire et concise.

Activités principales

Préparation du chantier

Cette étape implique d'analyser les plans de construction et organiser l'installation, de planifier les travaux, d'effectuer l'excavation, d'installer les systèmes de drainage et les coffrages, et de préparer le béton. La réussite de cette étape est essentielle pour garantir que le chantier est prêt pour la suite des travaux.

Mise en place des fondations

Cette étape comprent la préparation du terrain en creusant une tranchée, de vérifier l'alignement et la hauteur des fondations, de préparer le coffrage, et de couler le béton dans la tranchée pour créer les fondations. La réussite de cette étape est essentielle pour garantir la solidité et la stabilité de la construction.

Construction des murs et des cloisons

Cette étape entraîne la préparation des briques ou les blocs de béton, de réaliser les joints de mortier, de poser les briques ou les blocs selon un alignement et une hauteur précise, et de vérifier régulièrement l'équerrage et la verticalité des murs. La réussite de cette étape est essentielle pour garantir la stabilité et l'esthétique de la construction.

Pose d'éléments préfabriqués

Cette activité comporte la préparation du chantier en vérifiant les plans et en préparant le matériel nécessaire, de positionner et de fixer les éléments préfabriqués selon les plans, de réaliser les joints nécessaires et de vérifier que tout est aligné et stable. La réussite de cette activité est essentielle pour garantir pour garantir la solidité et la sécurité de la construction.

Rénovation et la restauration

Cette activité comporte la préparation du chantier en vérifiant l'état des murs et des fondations, de remplacer les éléments endommagés, de réparer les joints de mortier, de nettoyer les surfaces et de les protéger. La réussite de cette activité est essentielle pour garantir la rénovation et la durabilité de la construction.

La sécurité sur le chantier

Cette tâche comprend le respect des règles et des normes de sécurité en vigueur, de porter les équipements de protection individuelle nécessaires, de signaler les dangers et les obstacles, et de veiller à la sécurité de soi-même et des autres personnes présentes sur le chantier. La réussite de cette tâche est essentielle pour garantir un environnement de travail sûr et éviter les accidents.

Environnement de travail

Environnement extérieur

L'environnement extérieur est le fait de travailler en plein air, sur des chantiers de construction, souvent dans des conditions météorologiques changeantes. Cela peut impliquer des travaux en hauteur, sur des échafaudages, et des déplacements réguliers sur le chantier. Le travail peut être physiquement exigeant, nécessitant des efforts musculaires, de l'endurance et de la résistance.

Environnement intérieur

L'environnement intérieur est le fait de travailler dans des bâtiments existants, lors de travaux de rénovation ou de restauration. Les conditions de travail peuvent être plus confortables, avec un environnement plus stable et prévisible. Cependant, cela peut également impliquer des espaces de travail restreints et des difficultés d'accès aux zones de travail.

Formation

Durée

La formation de maçon·ne en Suisse est une formation en alternance qui dure en général trois ans. Elle permet aux apprenti·e·s de se former aux métiers de la construction, plus spécifiquement dans le domaine de la maçonnerie.

  • Formation pratique (4 jours par semaine) dans une entreprise de construction ou de maçonnerie.
  • Formation théorique (1 jour par semaine) à l'école professionnelle.
  • Cours interentreprises (72 jours sur 3 ans).

Conditions d'admission

Pour être admis·e·s à la formation de maçon·ne, les candidat·e·s doivent avoir achevé leur scolarité obligatoire, être âgé·e·s de 15 ans au minimum et avoir trouvé une entreprise de maçonnerie formatrice pour réaliser leur apprentissage.

Salaire en formation

  • Salaire première année env. CHF 957
  • Salaire deuxième année env. CHF 1'326
  • Salaire troixième année env. CHF 1'862

Contenu

Pendant la formation, les apprenti·e·s maçon·ne·s alternent entre les périodes en entreprise et les périodes en école professionnelle. En entreprise, les apprenti·e·s apprennent les techniques de base de la maçonnerie, la lecture de plans, le maniement des outils et des machines, ainsi que les règles de sécurité sur les chantiers.

Titre obtenu

À la fin de leur formation, les apprenti·e·s passent un examen final qui atteste de leurs compétences professionnelles et qui leur permet d'obtenir un certificat fédéral de capacité (CFC) de maçon·ne. Ce titre permet aux détenteur·rice·s d'exercer la profession de maçon·ne en Suisse et d'accéder à des postes de travail dans le domaine de la construction, ceci rémunéré avec un salaire de base mensuel d’environ CHF 5'500.- dès l’obtention du CFC.

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Travaux à exécuter
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Travaux à exécuter
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Travaux à exécuter
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Travaux à exécuter

Perspectives professionnelles

Perfectionnement

En Suisse, les maçons·nes ont accès à diverses possibilités de perfectionnement professionnel tout au long de leur carrière. Ils/elles peuvent suivre des formations continues pour améliorer leurs compétences et se tenir informé·e·s des nouvelles technologies et des matériaux de construction. Certaines formations peuvent être financées par l'employeur·euse ou des subventions gouvernementales.

Les maçons·nes peuvent également obtenir des certifications professionnelles qui attestent de leur compétence dans des domaines spécifiques de la maçonnerie, tels que la construction en pierre naturelle ou la restauration de bâtiments historiques. Ces certifications peuvent améliorer leur employabilité et leur permettre de travailler sur des projets plus complexes et prestigieux.

En outre, les maçons·nes en Suisse peuvent accéder à des programmes de formation en gestion d'entreprise, ce qui peut leur permettre de se lancer dans la création et la gestion de leur propre entreprise de maçonnerie. Ces formations peuvent couvrir des sujets tels que la comptabilité, le marketing et la gestion des ressources humaines.

Enfin, les maçons·nes en Suisse peuvent également se joindre à des associations professionnelles, telles que l'Association suisse des maître·sse·s maçons et tailleurs de pierre (ASMT), qui offrent des possibilités de réseautage, de formation et de représentation de la profession.

Formations supérieures

En Suisse, il n'existe pas de formations supérieures spécifiques pour devenir maçon·ne. Cependant, les maçons·nes qui souhaitent poursuivre des études supérieures ont la possibilité de se spécialiser dans des domaines liés à la construction ou à l'ingénierie civile.

Par exemple, ils peuvent suivre une formation d'ingénieur·e civil·e, d'architect·e ou de technicien·ne en génie civil pour se concentrer sur la conception de structures de construction, la planification de projets ou la gestion de chantiers de construction. Ces formations peuvent être dispensées dans des écoles spécialisées, des universités ou des hautes écoles spécialisées (HES).

De même, les maçons·nes peuvent également se spécialiser dans des domaines tels que la restauration de bâtiments historiques, la construction en pierre naturelle ou la création d'éléments architecturaux complexes. Ces spécialisations peuvent être acquises grâce à des formations continues ou à des certifications professionnelles.

Types de formations

Les maçon·nes peuvent envisager les perfectionnements suivants:

  • Apprentissage complémentaire de constructeur·trice de routes, de dessinateur·trice orientation architecture ou génie civil.
  • Certificat de chef·fe d'équipe du bâtiment et du génie civil, 2 ans de formation modulaire en emploi, Colombier, Fribourg, Sion et Tolochenaz.
  • Brevet fédéral de contremaître·sse maçon·e, 1 an en emploi, Tolochenaz.
  • Technicien·ne ES en conduite des travaux, 3 ans en emploi, Fribourg, Colombier, Genève.
  • Diplôme fédéral d'entrepreneur·se/construction, 2 ans de formation modulaire en emploi, Fribourg, Colombier, Sion et Tolochenaz.
  • Bachelor of Science HES en énergie et techniques environnementales, 3 ans à plein temps, Sion ou Yverdon-les-Bains
  • Bachelor of Science HES en génie civil, 3 ans à plein temps, Fribourg ou Genève.
  • Bachelor of Science HES en géomatique, 3 ans à plein temps ou 4 ans en emploi, Yverdon-les-Bains.

Outils

Outils sur le chantier

  • La truelle : utilisée pour appliquer et étaler le mortier ou le béton.
  • Le niveau : utilisé pour vérifier l'horizontalité ou la verticalité des éléments construits.
  • Le fil à plomb : utilisé pour vérifier la verticalité des éléments construits.
  • La règle : utilisée pour mesurer les dimensions des éléments construits.
  • La scie : utilisée pour couper des matériaux tels que la pierre, la brique ou le béton.
  • Le marteau : utilisé pour frapper et casser des éléments de construction.

En plus de ces outils manuels, les maçon·nes peuvent également utiliser des outils électriques tels que des meuleuses, des perceuses ou des scies électriques pour faciliter leur travail sur le chantier.

Outils de préparations et organisation

En ce qui concerne les logiciels de raisonnement, les maçon·nes peuvent utiliser des logiciels de modélisation 3D et de prise de mesurer tel que enneaplan pour créer des maquettes numériques de leurs chantiers. Ils/elles peuvent également utiliser des logiciels de planification de projets tels que enneaplanning pour gérer et suivre les différentes étapes de la construction, y compris la planification des ressources et les délais. En ce qui concerne la saisie des coûts, des nombre d'heures de travail et consultation de prix de revient du chantier aussi sur tablette et smartphone, la plateforme web enneatime avec le module ennearapport est un logiciel en vogue dans le secteur romand de la construction.

Machines de chantier

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Logiciels

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